Entretien avec Edith Marshall, Miss Senior United Kingdom Universe 2024 : retrouver la grâce et le glamour dans les concours de fin d'études
Dans le monde des défilés de mode, où la jeunesse et le glamour règnent traditionnellement en maître, Edith Marshall, la Miss Senior United Kingdom Universe 2024 en titre, fait tourner les têtes et défie les attentes. À 65 ans, Edith ne se contente pas de défiler sur les podiums et de collectionner les couronnes : elle réécrit le scénario pour les femmes d'un certain âge, prouvant que la beauté, la grâce et la confiance en soi ne sont pas limitées par le temps. J'ai rencontré Edith lors de ses débuts époustouflants à la Fashion Week de Paris pour discuter de son parcours, de sa philosophie et de ce qu'elle espère que sa participation signifiera pour les femmes du monde entier.
Un nouveau chapitre dans un monde inattendu
« Je ne suis dans le monde du spectacle que depuis un an », commence Edith avec un sourire, ajustant sa couronne avec une sorte d'aisance royale qui trahit ses humbles origines. « C'est un tout nouveau monde qui s'est ouvert à moi. Je n'ai jamais été mannequin quand j'étais jeune, je n'aurais jamais pensé défiler sur un podium à Paris ! Mais me voilà, et c'est au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. »
Edith a une formation en ingénierie et en électronique qui la place loin du faste et du glamour du monde des concours de beauté. Elle a travaillé pour Motorola en Arizona, puis chez Lockheed Missiles and Space, où elle a joué un rôle dans des projets cruciaux comme le télescope Hubble. Son sens aigu du détail, affiné au fil des années à travailler sur des puces de silicium et des satellites militaires, s'est révélé un atout surprenant dans sa nouvelle entreprise. « Souci du détail ? Oh, absolument. J'étais toujours celle qui s'assurait que chaque fil était connecté sous le microscope. Dans les concours de beauté, j'applique la même attention », explique-t-elle.
Pour Edith, les nombres sont bien plus que de simples outils de travail : ils ont une signification mystique. « Je vois les nombres différemment. Quand je regarde une date, j’ajoute le jour, le mois et l’année, et si c’est un nombre premier, alors c’est un signe de chance. C’est comme si j’avais une influence chinoise en moi, vu l’importance que je porte à la numérologie », dit-elle en riant. Ce mélange de pragmatisme et d’introspection spirituelle semble être une caractéristique de sa personnalité.
Retrouver sa confiance et embrasser la spontanéité
Edith est également d'une franchise rafraîchissante au sujet de son cheminement vers la confiance en soi. « Il y a trois ans, j'ai dit : "Ça y est, j'en ai fini avec les règles des autres. Je vais être moi-même". Et je n'ai jamais regretté ma décision depuis. » Cet esprit d'affirmation de soi se retrouve dans sa participation à des concours de beauté. « Je veux que chaque femme célibataire de plus de 60 ans me regarde et dise : "Mince, je veux faire ce qu'elle fait". Et je les regarderai et leur dirai : "Allez, ma sœur, je vais vous montrer comment on fait". »
Sa confiance transparaît dans sa spontanéité, une qualité qu'elle assume malgré quelques faux pas. « Je suis très spontanée et cela me met parfois dans le pétrin, surtout verbalement », admet-elle en riant. « Mais vous savez, la vie est trop courte. On n'en sort pas vivant. Je laisse les choses se dérouler sans problème et je m'en occupe plus tard, quand le moment sera venu. »
C'est cette philosophie qu'Edith espère transmettre à d'autres femmes, notamment lors de son passage à la Fashion Week de Paris. « Dans ce cadre magnifique, j'ai essayé de créer une harmonie entre les femmes qui me côtoient. Je veux que nous vivions l'instant présent, que nous nous imprégnions véritablement de cette expérience unique dans une vie », explique-t-elle. « Il est facile de se perdre dans la frénésie de la mode, mais j'essaie de prendre du recul, d'observer et de dire : "Regardez où vous êtes. Imprégnez-vous de tout ça." »
C'est cette philosophie qu'Edith espère transmettre à d'autres femmes, notamment lors de son passage à la Fashion Week de Paris. « Dans ce cadre magnifique, j'ai essayé de créer une harmonie entre les femmes qui me côtoient. Je veux que nous vivions l'instant présent, que nous nous imprégnions véritablement de cette expérience unique dans une vie », explique-t-elle. « Il est facile de se perdre dans la frénésie de la mode, mais j'essaie de prendre du recul, d'observer et de dire : "Regardez où vous êtes. Imprégnez-vous de tout ça." »
Fashion Week de Paris : une nouvelle scène pour les reines
En tant que participante et observatrice de la Fashion Week de Paris, Edith est électrisée par l'énergie qui l'entoure. « J'avais hâte de rencontrer les créateurs », s'enthousiasme-t-elle. « Je regarde tous ces défilés sur Bravo, et on me demande toujours : "Qu'est-ce que tu portes ?" Eh bien, maintenant, je porte ces créations incroyables et je défile sur ce podium emblématique ! »
Son moment préféré a été lorsqu'on lui a demandé de porter une pièce de Szonja Dudik et Izabela - Atelier de Couture, deux créateurs qu'elle admirait de loin. « Au début, j'ai pensé que la robe ressemblait à celle que portait ma grand-mère, mais Szonja m'a dit que c'était un modèle précieux pour elle. Et vous savez quoi ? Elle avait raison. Quand je l'ai enfilée, je me suis sentie comme Miss Royaume-Uni. J'ai fait une petite révérence sur le podium, c'était magique. »
Au-delà du glamour de surface, Edith s'est retrouvée à étudier les mannequins, à s'imprégner des détails de leurs mouvements et des créations qu'elles présentaient. « J'ai fait attention. J'ai vraiment étudié ces filles. Plus que de me faire maquiller ou coiffer, j'étais excitée de voir comment elles marchaient, comment l'énergie dans la pièce changeait au gré de leurs mouvements. C'était une expérience vraiment exaltante. »
Une cérémonie avec un objectif : donner du pouvoir aux vétérans et aux femmes
Pour Edith, le faste et le glamour des cérémonies ne sont qu'une partie de sa mission. Elle considère sa plateforme comme une occasion de redonner, en particulier aux vétérans, un groupe auquel elle se sent profondément liée. « Lorsque je me suis engagée dans les cérémonies, je me suis demandée : "Quel est mon but ?" Et j'ai reçu cette énergie qui m'a dit de travailler avec les vétérans. Je veux aller dans les hôpitaux, leur montrer mon sourire, leur montrer ma grâce et leur faire savoir que nous les honorons pour leur service. »
Sa passion pour le soutien aux vétérans n’est pas seulement une cause passagère, elle fait partie d’une vision plus large de ce que les concours de beauté peuvent accomplir. « Je veux leur faire savoir qu’ils sont toujours spéciaux, que les gens se soucient toujours d’eux. Et les concours de beauté m’ont donné la confiance nécessaire pour le faire. Cela m’a donné une voix, une plateforme pour aider les autres. »
En même temps, la présence d'Edith à la Fashion Week de Paris sert de modèle aux femmes de plus de 60 ans. « Après hier soir, je pense que nous avons fait forte impression sur le monde », dit-elle fièrement. « Nous avons de la grâce, du style et de l'énergie. Nous voulons montrer que la vie ne s'arrête pas à 60 ans. En fait, elle ne fait que commencer. »
Un avenir aussi brillant que sa couronne
Edith Marshall a une mission, non seulement pour elle-même, mais pour toutes les femmes qui se sont un jour senties limitées par l'âge ou les circonstances. Qu'elle soit éblouissante sur les podiums, qu'elle parle à des vétérans ou qu'elle organise des bals de fin d'année dans sa petite ville natale, Edith prouve qu'il n'y a pas de date d'expiration pour l'ambition, la confiance en soi ou la joie.
« Je me sens spéciale maintenant. Et je veux emporter ce sentiment avec moi partout où je vais », dit-elle, les yeux pétillants sous les lumières de Paris. « Si je peux inspirer ne serait-ce qu'une seule femme à ressentir la même chose, alors j'aurai accompli mon travail. »
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